Un article du temps où nos puces s’appellaient encore « le marché Didot » et n’occupaient que l’avenue « du Général Lafenestre ». Lisez donc :
On parle de nous
Nous vous avions annoncé le tournage d’un film de fiction sur nos puces (ou plutôt à partir d’elles). Et bien, le tournage est terminé, et Emmanuelle, la très jeune réalisatrice, est en train de finir le montage. Elle présentera le moyen-métrage très bientôt à son école de cinéma (l’ENSAD, c’est un projet de fin d’étude).
Elle racontait en mars la genèse de son film : « Au cours de repérages aux Puces de Vanves, je suis rentrée en contact avec des collectionneurs et des brocanteurs qui voulaient bien « être » du film. A partir de ces rencontres, j’ai inventé des personnages et écrit des scènes inspirées de la réalité qui constituent aujourd’hui le scénario du film, et qui pourrait se résumer ainsi : C’est le récit d’une jeune femme qui constitue une collection de brèves rencontres avec des collectionneurs, ces rencontres sont le plus souvent furtives et ne satisfont pas sa curiosité qui se fait de plus en plus vive. Mais un jour, la curieuse réussit à pénétrer l’intimité d’un collectionneur qui accepte de lui montrer sa collection… ».
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Emmanuelle nous a très gentiment permis de divulguer une partie du scénario. En voici quelques extraits.
Première partie (tournée aux puces), en six scènes. 1. « Un homme à côté d’elle regarde la curieuse. Après que le marchand ait annoncé son prix, elle repose l’objet. L’homme s’en empare alors. Leurs mains s’effleurent. Voyant que l’homme est intéressé par la pipe, elle ne la lâche pas complètement ».
Bonsoir,
Félicitations pour votre site – ce marché est exceptionnel à mes yeux, j’y suis souvent – de bonne heure et moins tôt parfois, j’apprécie lorsqu’il pleut, lorsqu’il fait beau – au printemps – en été, en hiver par grand froid, au moment des pollens – tout le temps et par tous les temps. Le livre avec les photos est magnifique, belle réussite – j’aime cette ambiance, j’aime chiner, je n’échange pas souvent cette appréciation car personne de mon entourage connaît cet endroit comme moi.
Depuis quelque temps certains marchands me saluent, à force de me voir passer ils ne me connaissent pas ou très peu, j’aime le retour vers 11h voir le pianiste avec sa casquette pris en photo par les japonaises … etc … Je cherche des radios ou des objets arts décos, ce que j’aime le plus … me promener en chinant et en regardant chacun, exposants et chineurs, touristes, les jeunes, les vieux, les homos, les professionnels leurs commentaires et leurs histoires, j’écoute sans écouter, en admirant ce beau marché. Voilà je fais souvent 70 km aller et retour pour venir flâner. Continuez prenez des photos publiez les et merci,
Jean Claude.
Voici quelques articles parus dans la presse, bonne lecture !
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Tous à la Brocante – 18 nov. 06
Tous à la brocante – 16 sept. 06
Tous à la brocante – 9 sept. 06
Zurban – fév. 04 (suite)
L’Express – déc. 03 (suite)
Marie-Claire Maison – sept. 97
Marie-Claire Maison – sept. 97 (suite)
Voici quelques articles de presse sur notre marché (les plus récents sont en bas) :
Voici le premier livre jamais consacré au marché des Puces de Vanves
« Les puces de Vanves » – photographies de Bernard Blanché.
Préface de T. C. Carreteiro et E. Enriquez – B. Blanché, mai 2005 – 30 euro.
Depuis deux ans en effet on voyait se promener entre nos stands cet éducateur de profession et photographe amateur, il s’arrêtait bavarder avec nous, manger aussi, et puis, sans qu’on s’en aperçoive, il nous mettait en boîte, avec nos clients souvent. Toute l’année, à toutes les heures, et par tous les temps, même le jour (un seul) de neige (quelle aubaine ce jour-là pour lui !).
Et tenace, payant tout de sa poche (impression du livre comprise, bien sûr) il réussit à mener à terme son entreprise. Il nous l’offre aujourd’hui garnie de textes de deux de ses amis, de ceux de quelques marchands (sollicités plus d’une fois, nous n’avons pas fait grand cas de sa demande de participation), et d’un sien propre (« Coup de Gueule !! » l’a-t-il appelé, et il fait mouche).
Souhaitons que son hommage à cette « tribu » (comme il nous appelle), partie bien vivante de « ce qui nous reste de notre passé » (comme il le souligne), soit entendu et partagé.
Pour acheter le livre, passez au marché (B. B. continue à rôder ou alors il laisse quelques copies à vendre aux marchands), ou écrivez-lui : bernardblanche@free.fr
Et surtout, allez visiter son site, où vous aurez la possibilité de feuilleter d’autres livres: www.bernardblanche.com .