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Les objets

Louis Comfort Tiffany Couleurs et lumière

Le
Musée du Luxembourg présente la première exposition consacrée au célèbre
créateur américain Louis Comfort Tiffany en France.
 Il est l’un des plus talentueux créateurs américains de tous les temps, chef de file du design américain dont la réputation s’étend jusque dans les grandes capitales européennes : il rivalise avec les grands verriers européens de la
fin du XIXe siècle.Tiffany Lampe Toile d'araignée

L’exposition rassemble environ 160 œuvres (vitraux, vases, luminaires, objets, bijoux et mosaïques, dessins, aquarelles et photos d’époque) qui révèlent la remarquable contribution de ce créateur, tant à l’industrie du verre qu’à l’ensemble des arts décoratifs.

L’ornementation somptueuse,
le travail soigné, les effets spectaculaires et originaux de lumière et couleur qui caractérisent sa production verrière (vases en verre soufflé, vitraux,
lampes et objets) le placent au coeur de nombreux mouvements artistiques de son
époque, de l’Arts & Crafts et le Mouvement esthétique américain jusqu’à
l’Art Nouveau et le Symbolisme.Tiffany Boite à Timbres

 Dans ses ateliers pour la
première fois le verre a été travaillé à chaud afin de réaliser des drapés au
lieu de peindre les plis de la robe sur le verre. C’est lui aussi qui a eu l’idée de superposer les plaques de verre de couleur pour enrichir la palette et les nuances de tons.Tiffany lampe de bureau
Tiffany s’est d’abord fait connaître comme décorateur d’intérieur, devenant dans les années 1880 et au début des années 1890 l’un des décorateurs américains les plus recherchés. Son entreprise a meublé quelques-unes des plus riches demeures des Etats-Unis forunissant vitraux, tentures en velours et mobilier.

Les
projets présentés illustrent l’approche nouvelle de Tiffany, consistant à
incorporer le verre dans le décor intérieur sous forme de vitraux, de lampes,
de carreaux pour manteaux de cheminée, de rampes en métal et en verre et de
mosaïques.

Parallèlement
à la production de vitraux, les ateliers Tiffany expérimentaient le verre en
fusion. Fort de son regard d’artiste, il supervisait les formes et le mariage
des couleurs dans ses vitraux, ses vases et ses lampes. Ses sources d’
inspiration étaient multiples : les surfaces marbrées et irisées des vases
anciens en verre, les lignes courbes des plantes et des fleurs, les bleus et
les verts éblouissants des plumes du paon, ainsi que les motifs abstraits
obtenus en coulant le verre en fusion coloré. Il était fasciné par le verre et
par la façon dont ce matériau reflète les couleurs et la lumière.Tiffany Encrier
Tiffany a su tirer profit de la nouvelle technologie de l’éclairage électrique pour mettre en valeur l’éclat et la transparence de ses abat-jour en verre sertis dans le plomb. La popularité de ses lampes en verre et en bronze sera telle que la marque Tiffany deviendra un nom générique.

L’exposition présente une large sélection de cesTiffany Lampe Glycine
impressionnantes lampes Tiffany avec leur célèbre décor de glycines ou de magnolias


Louis C. Tiffany – Lampe « Toile d’araignée », c.1899-1900 Verre Favrile, mosaïque, plomb
Richmond, The Virginia Museum of Fine Arts Don de Sydney et Frances Lewis
©Photo : Katherine Wetzel


Louis C. Tiffany – Boîte à timbres, c.1905 Bronze doré, mosaïque en verre, verre moulé-pressé 
Collection Dr Gail Evra  ©Photo : Richard Goodbody

Louis C. Tiffany – Lampe de bureau, vers 1900-1910, bronze et verre
 New York Historical Society Museum

Louis C. Tiffany – Encrier, c. 1900-1903 Verre, argent 
 Newark,
The Newark Museu
m
Don
de Mr. And Mrs. Ethan D. Alyea, 1967

 ©Photo
: The Newark Museum

Louis
C. Tiffany – Lampe
 » Glycines », c.1901 Verre
Favrile, plomb, bronze
Richmond, The Virginia Museum of Fine Arts
Don de Sydney et Frances Lewis Arts
©Photo : Katherine Wetzel

16 septembre 2009 – 17
janvier 2010
Musée
du Luxembourg – www.museeduluxembourg.fr
19 rue de Vaugirard – 75006
Paris
Tel : 01 45 44 12 90 

 

Accessoires et objets, témoignages de vies de femmes à Paris 1940-1944

Le musée Jean Moulin présente plus de 400 objets qui témoignent de la débrouillardise et de l’inventivité des Parisiennes qui redoublent d’ingéniosité dans l’art de la récupération, de la substitution et des astuces.
Ces accessoires de mode sont mis en regard avec des photographies, journaux de mode, affiches, partitions de chansons et actualités cinématographiques qui permettent de se replonger dans l’atmosphère de l’époque.
Les dures conditions matérielles sont évoquées : attendre durant des heures devant les magasins, se protéger du froid, se déplacer dans Paris.
Malgré tout, la vie reprend ses droits : les cinémas et les théâtres, seuls lieux chauffés, n’ont jamais été autant fréquentés.
L’inventivité des Parisiennes et des créateurs est à son apogée. C’est le règne des semelles de bois articulées ou compensées, du turban si pratique à bicyclette et propre à dissimuler les cheveux que l’on ne peut entretenir régulièrementMarché aux Puces Paris Flea Market Turban paille , des chapeaux en copeaux de bois, des tenues d’abri et des célèbres « bas » des fabricants notamment le célèbre Filpas. Les femmes les plus modestes se peignent les jambes avec du brou de noix, des décoctions de thé et tracent la couture avec un crayon.
L’accessoire joue un rôle dans la propagande, mais est aussi utilisé par les Résistantes dans leurs actions (sac à double fond et à double paroi pour dissimuler les tracts).
Marché aux Puces Paris Flea Market Raphia et papier Les matériaux les plus extraordinaires seront utilisés : copeaux de bois, pneus, papier journal, ficelle de paille, raphia, carton, sangle, peau de chamois, les poils de chien comme les cheveux…
Prélude à l’écologie ? le Secrétaire d’État à l’Éducation nationale, Abel Bonnard à la rentrée scolaire 1942 recommande aux professeurs d’interroger les élèves à l’oral pour économiser le papier et les mots d’ordre sont : réemploi, transformation, adaptation, détournement, invention.
Accessoires souvent extravagants et démesurés où les chapeaux tiennent la vedette. Sacs trapézoïdaux démesurés et chapeaux monumentaux (certains en papier journal) bouleversent les proportions.
« À l’ouvrage », « Faites-vous même ce grand sac pratique et élégant ! » ces conseils sont dans tous les journaux féminins. Les journaux qui proposent conseils pratiques, croquis et patrons, vantent la fierté que l’on gagne à fabriquer soi-même des accessoires qui viendront agrémenter les tenues les plus simples.
L’attitude même de certaines Parisiennes, leur volonté farouche de rester élégantes malgré les circonstances difficiles, apparaît comme un défi, une provocation adressée aux Allemands. Au quotidien, malgré l’interdiction allemande, les Parisiennes arborent avec plus ou moins d’arrogance les couleurs du drapeau national et élégance rime avec résistance.
Une vitrine évoque le rôle des Zazous, fans de swing, ils arborent des tenues vestimentaires extravagantes allant à l’encontre du règlement institué par le Comité d’organisation du vêtement, le 19 mai 42 qui instaure un « costume national ».
Marché aux Puces Paris Flea Market Étoile J Zazou Si les « Petits Swings » font d’abord sourire, certains journaux collaborationnistes les prennent pour cible dès l’entrée en guerre des États Unis le 7 décembre 41 ces Marché aux Puces Paris Flea Market Étoile J Swing symboles de la décadence et de l’anglophobie dont certains seront arrêtés et internés.
Certains Zazous portent une étoile jaune portant l’inscription Swing par révolte ou simple provocation.
1944, les accessoires aussi se libèrent.
A la Libération chacun confectionne le petit accessoire de fierté nationale et de liberté retrouvée : des cocardes en tissu ou en bois peint, des broches à décor de fleurs tricolores apparaissent aux revers des vestes au des corsagesMarché aux Puces Paris Flea Market Chaussures 11.
Des marchands ambulants proposent au tout-venant des breloques aux couleurs des alliés, des cartes de France miniatures marquées du V de « victoire », des croix de Lorraine…Marché aux Puces Paris Flea Market Bijoux 16

Les accessoires se font commémoratifs. Les Parisiennes portent des broches jeep, avion ou charMarché aux Puces Paris Flea Market Broches Jeep 14
des foulards tricolores évoquant les débarquements Marché aux Puces Paris Flea Market Foulard Tricolore 11 et les mouvements des troupes sur le territoire français, des boutons ornés d’une croix de Lorraine ou d’un coq… L’oiseau libéré, s’opposant à l’oiseau en cage de la période d’Occupation, apparaît sur les bijoux de Cartier, Van Cleef & Arpels ou encore sur une écharpe de Jeanne Lanvin intitulée Liberté… Liberté chérie. Symbolique et commémoratif, l’accessoire est aussi objet souvenir. Paris mon coeur, Paris sweet home, Souvenir de Paris… autant de messages qui s’inscrivent sur les foulards, mouchoirs ou bijoux que les soldats américains pourront offrir à leur fiancée dès leur retour.
Tous les aspects même les moins glorieux (collaboration) sont évoqués dans cette exposition qu’au premier abord on aurait pu croire frivole.
Il ne faut pas manquer ce panorama émouvant de la vie quotidienne sous l’occupation.

Partitions, journaux, accessoires de mode, vêtements sont faciles à trouver aux Puces de Vanves !

 

 

© S. Piera /
Galliera / Roger-Viollet
© E.
Emo et S. Piera/Galliera/Roger-Viollet
©Collectif
des Puces de Vanves
©
requitus.qc.ca

du 20 mai au 15 novembre 2009
Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin
Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 23, allée de la 2e DB – Paris XVème
Tel 01 40 64 39 44 – www.ml-leclerc-moulin.paris.fr

ARTS & GASTRONOMIE

Vendredi 9 octobre, le week end ARTS & GASTRONOMIE aux Puces de Saint Ouen a commencé.
Marché aux Puces Paris Flea Market Nuit des Puces 2009
Les antiquaires et brocanteurs des Puces ont pris le parti de  mettre en valeur, sur leur stand, un objet, un tableau ou une composition ayant trait de près ou de loin aux arts de la table et à la bonne chère.
Marché aux Puces Paris Flea Market Nuit des Puces 2009 13  De Paul-Bert à Serpette, en passant par Biron, Dauphine et Malassis pour terminer votre croisière gastronomie à Vernaison………….
Les brocanteurs des Puces de Saint Ouen ont mis les petits plats dans les grands !

 

« Regards de marchands. La passion des arts premiers »

Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 1

Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 2 Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 4

Cette exposition organisée dans le cadre de « Parcours des mondes » 2009 à la Monnaie de Paris du 9 septembre au 18 octobre, est l’occasion d’apprendre à connaître à travers les objets ces marchands découvreurs, passionnés, experts… figures incontournables de passeurs par qui transite la grande majorité des pièces que l’on retrouve ensuite en salles des ventes, mais aussi dans les musées, et bien sûr chez les collectionneurs et les particuliers. Réalisée en étroite collaboration avec les marchands participants de « Parcours des mondes » et leurs collectionneurs, cette exposition inédite rassemble un éventail éclectique et fascinant d’œuvres connues et moins connues vendues par les exposants du Parcours au cours de leur carrière. Les pièces présentées proviennent d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Océanie et du Grand Nord, et ont toutes été sélectionnées par les plus grands connaisseurs internationaux Elles sont issues de près de cent collections privées différentes.

“Le marchand est un passionné d’art ayant fait de sa fascination pour la Beauté et la Forme son métier.” Hélène Leloup « L’exposition ‘Regards de marchands’ a été conçue comme une mise en abyme du marchand à travers les pièces qu’il a vendues et qu’il revendique. Chaque œuvre nous dévoile un peu plus l’œil de celui qui ’a sélectionnée et l’a remarquée. Le parcours de l’exposition s’articule autour des piliers conceptuels qui entérinent l’expertise du marchand. Celui-ci pouvant à la fois reconnaître la qualité intrinsèque d’un objet, découvrir sa provenance, mettre en exergue ses qualités formelles ou encore valider son authenticité. La section ‘Les objets de désir’ en appelle aux sensations pures, celles du passionné qui reconnaît d’emblée la beauté d’un objet. Objets de petite taille, maniables et caressables, ils mettent en lumière la relation infiniment passionnelle qui unit le collectionneur et le marchand : le marchand est celui qui possède ce que l’autre convoite. ‘L’aventure de la découverte’. L’histoire de l’art des arts premiers n’est pas encore écrite, chaque année encore, de nouvelles œuvres sont découvertes, s’ajoutant au corpus déjà considérable de ces œuvres venues d’ailleurs. Le marchand souvent reste à l’affut ou provoque de nouvelles découvertes, cherchant à comprendre ces nouvelles formes artistiques ou à trouver cet objet d’exception qui suit la tradition tout en réinventant sa forme. Chaque œuvre a son histoire et certains parcours méritent d’être soulignés. Marchands et collectionneurs du passé ont apposé leur marque sur les objets. Si l’on évoque pour les arts premiers le fait que chaque détenteur d’objet peut être considéré comme un dépositaire de l’œuvre, alors chaque objet emporte avec lui le poids et la valeur de la passion et de la fascination exprimées par ses anciens propriétaires. “L’instrument de travail du marchand est son œil. Par œil, j’entends, certes, l’organe visuel, mais aussi cette sensibilité particulière qui permet de comprendre et d’évaluer la qualité d’une œuvre. L’œil est inné, un don du ciel difficile à expliquer et que possèdent seules quelques personnes. (…) Ce don se révèle lorsque l’on est confronté à un objet, ou même à une photographie (…) Fin et expérimenté, le regard du marchand est – ou devrait être – sans cesse éduqué. Il faut avoir une bibliothèque bien fournie et s’y accrocher. Il est capital de visiter les musées et d’assister à des expositions (…) La connaissance profonde de l’objet résultant de cette approche humble et curieuse est celle qui, par la suite, fait la différence entre un bon marchand et un simple revendeur d’objets qui, certes, peut connaître les bases du métier, mais s’en tient à une analyse très superficielle de l’œuvre et à une conception purement commerciale du métier : acheter pour revendre plus cher.” Hélène Leloup

Rare pendentif hei tiki complet Maori, Nouvelle Zélande Néphrite, fibres, nacre et os H. : 8,5 cm Provenance : Charles Ratton, Paris Comte Arnoul d’Arschot, Belgique Collection Lambert, Belgique. Proposé par la Galerie Meyer. Collection privée. Photo © Gurfinkel, Paris.

Épingle à cheveux évoquant une silhouette stylisée Zoulou, Afrique du Sud Os H. : 13 cm. Proposé par Yann Ferrandin Collection privée. Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles.

Figure de reliquaire  Kota-Mindassa, Congo-Brazzaville, région nord de Zanaga Bois, cuivre et feuilles de laiton H. : 66 cm. Provenance : Gaston T. de Havenon, New York. Proposé par Jacques Germain. Collection privée. Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles.

Représentation d’un ancêtre primordial Gbandziri – Ngbandi, frontière entre la R.C.Africaine et la R.D.Congo Bois, métal et perles de verre H. : 46,5 cm Collectée par Monsieur Minssieux à Mobaye (R.C.A), en 1912. Proposé par la Galerie Bernard Dulon Collection Nathalie Chaboche et Guy Porré, Paris Photo © Hughes Dubois, Paris-Bruxelles       Marché aux Puces Paris Flea Market regards de marchands 7

Notre patron, Saint Roch (4)

C’est le patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des confréries d’ensevelisseurs, des carriers et des paveurs – à cause de son nom – des brossiers, des fripiers, des brocanteurs.

Marché aux Puces Paris Flea Market Saint Roch

 

 

 

 

 

 

Le voici avec son bâton de pèlerin, des coquilles ornent son manteau, accompagné de son chien qui lui a sauvé la vie en lui apportant du pain lors de sa quarantaine.

Il est nu-tête, chaussé de cothurnes et vêtu d’un habit ample et d’un grand manteau.
Cette statue en tilleul polychrome et doré provient d’Allemagne du Sud. Elle date du XVIIème siècle.

« L’Objet du Coeur », première édition (06 – 07 juin 09) : photos

Le week-end dernier a donc eu lieu la première édition de « L’Objet du Coeur ». Plus de cent collègues ont accepté de présenter un objet qui leur est particulièrement cher (précieux, rare, curieux ou simplement proche). Le public était au rendez-vous, souvent surpris et parfois un peu jaloux.

Voici une première série de photos d’objets présentés. D’autres séries suivront, chaque semaine (nous publierons les photos de tous les objets que nous avons réussi à photographier – nous nous excusons déjà auprès des collègues pour qui cela n’a pas été possible).

Merci à tous ceux et celles qui ont bien voulu se prêter au jeu. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine (où nous choisirons un jour moins pluvieux que le samedi inaugural…).

 

Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Maquette Cathédrale Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Chenêts Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Crochets biffin Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Manège Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Buste en terre-cuite avec pipe Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Marionette sicilienne Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Pinocchio Marché Puces Vanves Paris Flea Antiques Market - Dumas

Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Aspirateur à manivelle 96  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Barbotine 23  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Icone 20  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Faience avec agrafes 91 Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Girouette 61  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Tableau T 68  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Vierge 72  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Monopoly 58

Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Outil 53  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Télé Starck 48  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Pichet anthropo 75  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Boite à tapisserie 137

 

Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur XVème 10  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Tableau 88  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Singe:Loti 33  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Napoleon 43

 

Nous remercions les radios, télé, sites, blogs, magazines et quotidiens qui ont bien voulu parler de cette manifestation et notamment :

chinons ensemble, Collectionneur & Chineur, Le Chineur, Paris14.evous, brocabrac, DecoEco, Aladdin, Antiquités Brocante, curiositel, le site de la mairie du 14ème, le blog antiquités, via france, Paru Vendu, cap 24, Le Parisien,
France Inter.

« L’Objet du ♥ cœur », première édition

Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur w
Samedi 6 et Dimanche 7 Juin 2009
de 9 h à 13 h
Les brocanteurs apporteront sur leur stand un objet cher à leur coeur qui ne sera pas forcément à vendre.
Cet objet sera distingué sur leur stand par un fond de couleur.
Les premiers objets prévus : des crochets de biffin et de chiffonier, des fleurs de soie, une maquette de cathédrale, un tracteur et un avion en pièces de Meccano, un service à eau de nuit, un bouddha, un manège de poupée, une broche coeur, des carreaux de faïence, un buste de présentation de soutien-gorge, une marionnette sicilienne, un bocal à sangsues…
Tous ces objets et bien d’autres attendent votre visite.
Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur fleurs  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Crochets  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur Eau de nuit 1  Marché aux Puces Paris Flea Market Objet du Coeur fleurs Coeur

Sous l’Empire des crinolines

Cette exposition de plus de 300 pièces, propose un voyage dans le temps, aux côtés de ces femmes du monde et de la bourgeoisie fortunée qui, sous le règne de Napoléon III, ont un rythme de vie effréné, entre bals, réceptions, théâtre, opéra, emplettes dans les grands magasins, récemment créés, organisation de la vie domestique…

Le rythme de vie impose de se changer vite. La même jupe s’accompagne donc de différents corsages, plus ou moins raffinés, qui permettent de passer rapidement d’une tenue du jour à une tenue du soir, de la vie mondaine à la vie privée (Les femmes du monde – tout comme les cocottes – peuvent se changer jusqu’à cinq fois par jour !).

Marché aux Puces Paris Flea Market Rayée

Des bals clôturent systématiquement la célébration des grands événements politiques du règne de Napoléon III. Pour ces occasions, mantelets et robes à crinoline sont accompagnés de carnets de bal*, d’éventails*, de porte-bouquets*, de mouchoirs*,de parures de tête, de bijoux*….
La crinoline a fait son entrée dans la mode dès 1845. Pouvant atteindre 1,80 mètre de diamètre, jupe volumineuse réclamant près de dix mètres de tissu, elle contribue à redessiner le corps. L’armature métallique ne tarde pas à remplacer la cage en fanons de baleine et connaît un succès immédiat.
Les corsages s’ornent de franges, de perles, les jupes de volants, éventuellement bordés non d’un ourlet mais d’un motif gaufré. On porte aussi beaucoup de dentelle*, mécanique ou faite main, sur les corsages, les jupes ou en châles.
La mode balance entre un style raffiné et un style tapageur aux couleurs criardes.Les colorants synthétiques nés des progrès de la chimie donnent naissance à des couleurs qui claquent.
 Ces dames n’hésitent pas à s’habiller en vert cru, bleu vif, rouge sang, violet…
Marché aux Puces Paris Flea Market Verte
Marché aux Puces Paris Flea Market Violette
Imprimées ou rayées, ces robes voyantes sont parées d’une accumulation d’ornements : volants, franges, guirlandes de fleurs, ruchés de dentelles et de rubans.
Sont présentés les vêtements de ville comme de villégiature : capes, robes retroussées, boléros, petits costumes (ancêtres du tailleur) ainsi que leurs indispensables accessoires : châles*, ombrelles*, chapeaux*, bottines*…
Le Second Empire voit les prémices de la Haute Couture – Charles Frederick Worth crée sa maison de couture en 1857 à Paris – tandis que les Grands magasins sont en plein essor : Au Louvre, Au Bon Marché, Au Printemps…
Du Second Empire on garde l’image d’une mode riche, d’une silhouette féminine volumineuse donnée par la robe à crinoline. Formée généralement d’une jupe et d’un corsage séparés, cette tenue est une accumulation d’ornements variés. Les corsages sont habillés de franges et les jupes sont à volants multiples.
 A partir de 1860, l’ornementation des robes du soir est de plus en plus chargée, annonçant le style tapissier. Les robes du soir, dénudant épaules et bras, nécessitent le port de la « sortie de bal » qui peut prendre des formes différentes comme le talma (manteau) ou le burnous en forme de cape. La coiffure complète la silhouette. Elle est composée selon la nature de la soirée : un flot de rubans ou de barbes (dentelle), une couronne de fleurs naturelles ou artificielles en harmonie avec celles qui décorent la robe, un diadème, un faisceau de plumes… autant d’ornements qui se posent sur des cheveux savamment coiffés. Les bijoux sont bien sûr l’ultime parure.
Ajoutons à ce tableau, les accessoires comme l’éventail*, le porte-bouquet*, le carnet de bal* et le mouchoir*.
La parfumerie et les cosmétiques sont un secteur en plein essor. La maison Guerlain obtient en 1853 la qualité de fournisseur de l’impératrice dont elle appose les armes sur ses étiquettes.
Au début de la période, les robes à volants multiples sont prétextes à ganses de velours, à petits bords de dentelle ou à liserés de franges.
La passementerie en cordonnet, cordelette, guipure, glands, s’applique sur les robes en dessins géométriques et crée un contraste de couleurs.Marché aux Puces Paris Flea Market Costume beige
Les rubans* sont tissés, veloutés, chenillés ; tous ces rubans évoquent les tissus rayés très prisés alors et se transforment en noeuds délicats ou en larges ceintures. La mécanisation de la fabrication de la dentelle en modifie l’usage. On en porte du matin au soir et sur l’ensemble de la tenue, de la tête aux pieds.
Le petit costume est l’ancêtre du tailleur. Il sera adopté à la ville pour la journée mais le petit costume ne sied pas pour rendre ou recevoir une visite.
 Le goût pour les bonnets, les résilles, les fanchons montre bien la passion des élégantes pour « les modes » et explique le succès des modistes parisiennes. Le chapeau emblématique de ces années est « la capote ». Le sac n’est plus seulement le petit réticule orné de perles d’acier*, on crée un modèle de voyage* d’ailleurs vendu dans les grands magasins.
L’ ombrelle est comme l’éventail un objet de parure. S’ils ont tous deux un aspect pratique, ils permettent aussi de jolies attitudes.
A l’occasion des mariages, les familles fortunées commandent des objets précieux tels que châles en cachemire*, pièces en dentelle d’Alençon, éventails en pierres précieuses, souliers des meilleurs bottiers.
 « Sous l’Empire des crinolines (1852-1870) », jusqu’au 26 avril 2009
au Musée Galliéra,10, avenue Pierre-Ier-de-Serbie 75116 Paris
* Vous ne trouverez peut-être pas de crinolines aux Puces de Vanves, mais tous ces éléments de costumes et accessoires y sont présents.
Photos © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.

Boutons

BoutonsMardi 24 mars sur France Culture à 22 h 15 dans l’émission « Surpris par la nuit »
La guerre des boutons, au-delà de l’utile…
Loïc Allio parlera de sa collection de boutons – la plus grande du monde – et de sa prochaine exposition.
Il avait déjà organisé une exposition au Musée de la Miniature de Montélimar en Juillet 2007.

Son livre BOUTONS reste l’ouvrage de base pour tous ceux qui s’intéressent à cet accessoire qui est essentiel.

Toujours prêt à partager son savoir, Loïc Allio est un « fidèle » de notre marché.

Souhaitons lui encore beaucoup de trouvailles à Vanves… et ailleurs…

L’effet-Mère

Marché aux Puces Paris Flea Market Chaussures 200 Marché aux Puces Paris Flea MarketChaises 191

Brocanteur depuis plus de 30 ans sur les Puces de Vanves, Jacques K a cessé son activité depuis une dizaine d’années mais il ne se passe pas une semaine sans que cet Albertivillarien d’adoption vienne saluer ses anciens collègues.

Il est resté sensible à la poésie du rebut, de l’objet trouvé et du quotidien.
Le hasard des entassements poétiques qu’il met en scène dans son atelier et sa maison sont magiques, et il les photographie.

Jacques K expose et vend une centaine de ses photos à quelques mètres des Puces de Vanves au café LE CORNET D’OR (juste au bout de l’avenue Georges Lafenestre en franchissant le pont du périphérique).
Jusqu’au 31 mars 2009, « L’effet-Mère », LE CORNET D’OR, 2 rue Voltaire 92240 Malakoff, 01 47 46 97 44.
Marché aux Puces Paris Flea Market 179 Marché aux Puces Paris Flea Market 184