Cette année encore, Vincent a sorti ses quatre magnifiques navires et les a exposés sur le marché ce week-end.
Merci (pour le transport) et bravo !
Le site du seul marché antiquité-brocante intra-muros de Paris
Dimanche 16 octobre 2011 de 10 h à 13 h square aux Artistes (sur le marché)
angle des rues Marc Sangnier et Georges Lafenestre.
8 artisans-restaurateurs viendront montrer leur savoir-faire dans les domaines : cannage et rempaillage, céramique, orfèvrerie, objets d’art, reliure, tableaux encadrements, un tapissier et un socleur se joindront à eux.
Exposition qui rassemble une centaine d’œuvres peintures, installations, photographies, sérigraphies ou tapisserie d’Aubusson, d’Albert Marquet
à Claude Levêque en passant par Marie-Laure de Noailles, Hans Hartung, Niki de Saint Phalle……
Pour demander aux galéristes de lui prêter des œuvres, voilà ce qu’écrivait Jacqueline Frydman directrice de la galerie Passage de Retz :
« Une idée m’est venue que je vous propose de partager avec moi. Je me suis souvent demandée quelle était l’œuvre dont vous ne sauriez jamais vous séparer. Loin de moi l’idée de vous demander pourquoi, même si je peux imaginer toutes les raisons qui vous animent : attachement, attente d’un autre moment pour la mettre en vente, difficulté du fait de ses dimensions ou de son sujet ou du caractère de son auteur à la vendre, etc.
Je sais que vous partagerez avec moi l’idée que l’équation art égal vente n’est pas seule définition de votre fonds de commerce mais vous savez comme moi qu’on acquiert toujours un peu de l’esprit de l’œuvre et de celui qui la promeut. »
Cette exposition nous rappelle l’Objet du Cœur qui, tous les ans, rassemble les objets « chers à leur cœur » que les brocanteurs – passionnés eux aussi – ne souhaitent pas forcément vendre !
Jusqu’au 18 septembre Passage de Retz 9, rue Charlot 75003
Hans Hartung – galerie Fabien Boulakia
Niki de Saint Phalle – JGM galerie
Claude Lévêque – galerie Alain Gutharc
Albert Marquet – galerie de la Présidence
Souvent au hasard d’une adresse le brocanteur découvre un objet qui pour lui est un mystère. Les archéologues sont souvent confrontés à ce problème.
Une exposition du musée romain de Lausanne-Vidy en ce moment à Orgnac Futur antérieur porte sur des objets modernes artificiellement vieillis (grâce aux experts du Laboratoire de conservation et de restauration du Musée cantonal d’archéologie de Lausanne). C’est une archéologie à l’envers. Que restera-t-il de nous dans 2000 ans ? Que comprendront de notre mode de vie d’éventuels archéologues futurs ?
Rappelons que l’archéologue, pour faire parler les témoins souvent muets du passé, les soumet à des démarches plus ou moins systématiques : enregistrement du lieu et du contexte de trouvaille, classement de objet par types, et surtout recherche de parallèles, suivie de comparaisons diverses.
Quoique rigoureuses, ces démarches n’en sont pas moins faussées, parfois, par le côté hasardeux des découvertes ou par des comparaisons qui ne sont pas toujours raison. S’y ajoute la subjectivité des archéologues, qui sont influencés par leur époque et par leur mentalité.
Nos objets sont innombrables, mais leur immense majorité est jetée puis évacuée, incinérée, recyclée On ne les retrouvera donc pas dans leur contexte d’origine.
Un objet rare devient forcément très important, même s’il ne l’était pas à son époque.Et des objets très banals sont parfois affublés d’une portée religieuse ou symbolique, surtout quand ils sont énigmatiques.
Les visiteurs découvrent des objets familiers, savamment transformés en reliques archéologiques. Ces vestiges sont restitués et interprétés selon des logiques rigoureuses mais pas toujours fondées,
Farfelu ?
Pas tellement. Dépouillés de tout le vécu que nous leur associons, abordés sous un angle purement descriptif et comparatif, soumis au triple hasard de la sédimentation, de la conservation et de la trouvaille, l’éventail des objets entre dans une autre logique, et suscite d’autres regards
Une manière de montrer que l’archéologie, quelle porte sur le passé ou le futur, se conjugue toujours à l’imparfait.
Aven d’Orgnac Grand Site de France®
Grotte*** et Musée de Préhistoire
07150 Orgnac-l’Aven
Tél. 04 75 38 65 10 – fax 04 75 38 66 40
Jusqu’au 15 novembre 2011
Ce matin une équipe de télévision japonaise filmait Christian Boltanski arpentant les Puces de Vanves.
Dans La vie possible de Christian Boltanski, il répondait à la question de Catherine Grenier :
Avec Annette, vous êtes allés souvent aux Puces. Est-ce que ça t’a servi pour tes oeuvres ?
« Ça m’a servi à une période de ma vie, quand je m’intéressais aux albums photos, parce qu’il y en avait aux Puces. C’est là que j’ai trouvé les journaux Signal, et je pense que cela m’a servi aussi pour l’idée des Inventaires. A unmoment, par exemple, je collectionnais les agendas.Aux Puces, ce qui est très touchant, c’est qu’on trouve des ventes après décès avec tous les objets de quelqu’un. Tu as, posés par terre, sur la même couverture, un petit carnet, une boîte, une horloge un peu plus belle, etc… tout cela mis à égalité. Là encore, c’est le portrait de quelqu’un en absence, ce qui m’a beaucoup intéressé. Ce qui m’a intéressé aussi, c’est l’idée de « faire revivre ». Je m’achetais beaucoup de vêtements aux Puces et je pense quand on achète un vêtement d’occasion on redonne la vie, on ressuscite le vêtement, parce qu’on le regarde, et si tu regardes quelque chose, tu lui donnes vie. Je me souviens qu’une fois j’avais acheté une veste américaine et dans la poche il y avait un ticket pour un spectacle à Broadway, et j’en avais été très, très heureux. Il y avait eu un passé, on ne sait pas pourquoi cette veste était arrivée là, et moi je continuais la vie de cette veste. Effectivement, il y a un rapport certain avec mon travail – les Puces, c’est un peu la poubelle des humains, la poubelle des morts. »
Le 25 juin 6 nouveaux vitraux ont été inaugurés à la cathédrale de Reims.
Ils sont l’oeuvre d’Imi Knoebel et ont été réalisés en collaboration étroite de l’artiste avec un groupement des maîtres verriers, l’atelier Simon Marq, à Reims, et l’atelier Duchemin, à Paris.
Toutes nos félicitations à notre voisin l’atelier Duchemin !
Cette exposition va changer votre regard sur l’art breton.
Dans toute l’Europe émerge une modernité de rupture. Des mouvements artistiques y apparaissent De Stilj (né en 1917) et le Bauhaus (né en 1919)
Une révolution dans la forme et dans la manière de concevoir les relations entre les différents acteurs des arts décoratifs : L’heure n’est plus à l’exubérance de l’art nouveau mais au fonctionnalisme, ainsi qu’à la diffusion auprès du plus large public possible.
Dans ce contexte le renouveau des arts décoratifs en Bretagne s’accélère proposant une nouvelle approche reliant plus étroitement artistes, artisans et fabricants. Ils affirment également leur volonté de rompre avec le passé et les motifs inspirés par un 19ème siècle rural.
Les créateurs des Ar Seiz Breur vont s’appuyer sur des matériaux et des formes qu’ils considèrent être particulièrement liés à la Bretagne ainsi que sur l’un des patrimoines culturels parmi les plus riches en Europe. Ils vont créer un art breton moderne, qui alliera le meilleur de la tradition aux nécessités contemporaines.
A la fois novateurs et traditionalistes ils ont travaillé dans des domaines aussi différents qu’architecture, artisanat, décoration, littérature, musique, peinture, sculpture. Ils utilisent aussi des techniques diverses : gravure sur bois, faïence, grès, vitrail, sculpture, ferronnerie, ébénisterie, broderie, tissage, fresque, illustration, typographie… Aux techniques traditionnelles viennent s’ajouter des matériaux nouveaux, tels le béton, ou des technique nouvelles, le photocollage ou le cinéma…
Ils exploiteront tous les modes de diffusion, du livre à la carte postale, en passant par le timbre, le calendrier, le bijou, le meuble, le coussin brodé, la tasse à café ou l’affiche.
Le but recherché étant d’installer l’art breton moderne dans toutes les démarches de la vie quotidienne en tenant compte des possibilités et des nécessités du monde moderne.
Certains des participants :
– René-Yves CRESTON a travaillé aussi bien dans le domaine des arts graphiques que de la faïence. Ethnologue il a contribué à la conservation du patrimoine breton.Son ouvrage sur le Costume Breton fait toujours autorité. – Pierre PERON créateur de bijoux pour KELT
– Morvan MARCHAL, créateur en 1923 du drapeau breton GWENN HA DU.
Les exigences de la modernité amèneront : MOTTHEAU
, HEMAR, SAVINA, MALIVEL, CRESTON, RUAL, à concevoir des mobiliers plus épurés et plus pratiques que les meubles traditionnels.
Les sculpteurs, graveurs, peintres et faïenciers abordent les thèmes traditionnels de la vie rurale ou maritime. Creston réalise un tour de force technique avec la mappemonde en faïence d’1,60 m
de diamètre exécutée chez Henriot qui porte la phrase : Partout où le soleil passe, le Breton passe
La spirale et les cercles concentriques ornés de lignes brisées sont des leitmotive dans le graphisme des SEIZ BREUR, jusqu’à devenir une sorte de signature du groupe. Ces motifs sont issus des ornementations celtiques et bretonnes traditionnelles comme les trois spirales accolées du TRISKELL.
Le pavillon de la Bretagne à l’Exposition Universelle à Paris en 1937 sera sans doute l’une des grandes réussites de cet art breton rénové. Les Seiz Breur y occupent une place importante René-Yves Creston coordonne en grande partie la décoration de ce bâtiment.
Exposition Trait d’union 1922-2010 jusqu’au 12 mars
une cinquantaine de pièces meubles sculptures bijoux broderies gravures documents d’archives voisinent avec des créations contemporaines
Galerie MICA
La Brosse
35 760 St Grégoire
www.galeriemica.com <http://www.galeriemica.com>
Photos Morgan Paslier/galerie Mica
Suite à la première édition (Juin 2009) et à son succès, une
deuxième édition de l’Objet du Cœur va avoir lieu.
Les brocanteurs apporteront sur leur stand un objet
« cher à leur coeur » qui ne sera pas forcément à vendre. Cet objet
sera distingué sur leur stand par un fond de couleur.
Premiers objets prévus : broderie «
art brut » cœur, poterie de Ciboure, collage de Marcel Jean, maquette de cœur,
cartes postales d’amoureux kitsch, maquettes de vitrine d’Elizabeth Arden par J
Jannot, Hispano Suiza (jouets JEP), cuillière fourchette et cuillère « tétine
», insectes habillés, akunitan (toge) Fanti (Ghana) une banderole d’arrivée de
course d’escargots…
Tous ces objets et bien d’autres attendent votre visite.
L’exceptionnelle
exposition du Petit Palais passe en revue – en plus de 300 modèles -la carrière
de Saint Laurent, depuis ses débuts chez Dior avec la collection
« Trapèze » jusqu’à la splendeur des robes du soir du dernier défilé
de 2002.
Premier couturier à avoir voulu habiller la rue, Yves
Saint Laurent a aussi habillé les femmes de rêve. En 40 ans de création Saint
Laurent a révolutionné la mode féminine par des emprunts au vestaire
masculin : le smoking, le tailleur pantalon, le caban et la saharienne…
« Les femmes de Saint Laurent sont sorties des harems, des
châteaux et même des banlieues, elles courent les rues, les métros, les
Prisunic, la Bourse ».
Marguerite
Duras
Dès le
début, l’exposition nous plonge dans l’univers de Saint Laurent par
l’émouvante reconstitution de son
bureau si simple et la présentation de la
collection réalisée
pour le Bal Proust (1971)
Le
parcours se poursuit avec la mythique collection (1971) qui fit scandale dans
la presse mais fût immédiatement adoptée par la rue et ce sera les débuts du style « Retro ».
Yves Saint
Laurent a-t-il été influencé par la rue ou l’a-t-il influencée ?
Un formidable voyage autour du Monde : les collections inspirées par les
voyages imaginaigres du couturier : (Russie, Chine, Inde, Espagne, Japon,
Afrique et Maroc). Précurseur : sa collection Bambara résilles perlées,
transparences et seins coniques date de 1967 ! le couturier dialogue aussi avec l’Art (Mondrian, Picasso,
Matisse, Van Gogh)
L’exposition
aborde aussi ses collaborations avec le spectacle et nous fait redécouvrir la bande
dessinée qu’il a créé : La vilaine Lulu.
L’avant dernière salle célèbre dans une atmosphère à la
Visconti la splendeur nostalgique de la haute couture.
Les robes du soir, une
orgie de soie, satin, dentelle, broderies, pampilles…. 68 modèles éblouissants
dans un espace hors du temps. En contrepoint sur le mur du fond, du sol au
plafond, sont rassemblées les plus célèbres déclinaisons du fameux
smoking au féminin.
L’exposition
se clôture sur un « document de travail » du couturier : un
couloir tapissé des feuillets de coloris utilisés par le couturier, Un
incroyable arc-en-ciel…
jusqu’au
29 août Petit Palais av Winston Churchillwww.petitpalais.paris.fr/
Si vous ne
voulez pas rater l’expositon de l’été : nocturne exceptionnelle Samedi 28
août (avant dernier jour) de 18 h 30 à minuit.
Photos
Initiales de la maison de haute couture
Yves Saint Laurent, dessinées par Cassandre en 1961.
Collection haute couture printemps-été 1971 © Alexandre Guirkinger
Collection haute couture printemps-été
1969 © Alexandre Guirkinger
Yves
Saint Laurent et Moujik © Pierre Boulat
Cœur d’Yves Saint Laurent, 1962 © Fondation
Pierre Bergé – Yves Saint Laurent